Petite parodie entomologique impertinente sur la trame de la célèbre chanson...
avec un petit détour historique sérieux dans la période de
l'"Entre-Deux-Guerres"





NOUVELLE VERSION
publiée le 25-08-2013

Pour réagir à la nouvelle mouture de mon site internet "Les visiteurs du soir… et du matin" (lien en fin de page), qui met en scène les petites "bébêtes" en visite sur mes collections botaniques, Albert Marinelli – qui est aussi mon beau-frère – a eu la belle idée d'imaginer une parodie sur le thème de la célèbre chanson du non moins célèbre Georgius : "Au Lycée Papillon".
Il est probable que cette chanson d'un autre temps n'évoque rien pour les plus jeunes mais elle est riche de souvenirs – voire de nostalgie – pour les plus anciens.
Ne voilà-t-il pas une bonne occasion, avant d'entrer dans le vif du sujet, de s'autoriser une digression dans l'Histoire afin de resituer notre petite fantaisie dans l'ambiance contrastée qui a régné au cours de cette période que les historiens appellent : "l'Entre-Deux-Guerres", c'est-à-dire les années 20 et les années 30 :

La France se remet tout doucement des affres et des deuils de la "Grande Guerre" et, dès 1919, la signature du Traité de Versailles et la création de la SDN instaurent un climat d'espoir, d'optimisme voire d'euphorie… Vraiment, cette guerre c'était "la der. des der." !!!...
Nous entrons dans les années 20 : "Les années folles" !!!
La forte croissance économique favorise l'évolution de la société française. Des progrès technologiques se développent : L'automobile remplace, petit à petit, l'hippomobile ; la radio, le phonographe qui entrent dans tous les foyers et le cinéma favorisent la circulation de l'information et de la culture…
Des musiques et des rythmes venus d'ailleurs (jazz, charleston…) se répandent, comme de nouvelles modes, dans toutes les couches de la société. Les spectacles très effeuillés du Moulin Rouge ou des Folies Bergères et l'exotique "Revue Nègre" emmenée par la délicieuse Joséphine Backer permettent à la bourgeoisie du "Tout-Paris" de s'encanailler un peu dans l'insouciance de la paix retrouvée.
Georges Clémenceau, Raymond Poincaré, Édouard Herriot et quelques autres se relaient au petit jeu des… chaises musicales gouvernementales de la IIIe République.
Tout baigne !!!… comme on dirait aujourd'hui.

Seulement, voilà qu'apparaissent à l'horizon d'occident de gros nuages noirs chargés de grandes inquiétudes… La crise économique qui éclate aux Etats-Unis en 1929, ne tarde à traverser la "grande flaque" pour déferler sur l'Europe toute entière.
En France, à l'euphorie débridée des années 20, succèdent la morosité et la désespérance des années 30. La "Grande Dépression" s'installe et provoque le chômage, la précarité, des agitations sociales, des turbulences politiques,… La société se radicalise avec, d'une part, l'ascension du Parti Communiste qui séduit dans milieux populaires et parmi les intellectuels (écrivains, scientifiques, artistes…) et, d'autre part, l'émergence de courants d'extrême-droite nationalistes et antisémites (l'Action Française, les Ligues, Maurras, Daudet, Barrès,…).
En 1936, le "Front Populaire" remporte les élections et Léon Blum devient Président du Conseil… juste le temps de promouvoir d'importantes avancées sociales comme la réduction du temps de travail (la semaine de 40 heures) et surtout, les congés payés (qui font les grands titres des "Actualités Pathé-Gaumont" dans les salles obscures)….

Pendant ce temps, de l'autre côté du Rhin, on digère très mal les blessures de la défaite et les humiliations de la "Galerie des Glaces" de Versailles. C'est cette situation traumatisante qu'exploite très bien un certain Adolph Hitler, qui, après un coup de force manqué (1923), finit par devenir le 30 janvier 1933, par la voie démocratique institutionnelle, Chancelier du Reich – Le Reich, dit aussi "La République de Weimar"–.
Mais Hitler, fidèle à son idéologie exprimée dans "Mein Kampf", ne tarde pas à concentrer tous les pouvoirs sur sa personne pour devenir le "Führer" du IIIe Reich. L'idéologie nazie s'établit dans tous les secteurs de la société allemande (nationalisme, populisme, pangermanisme, racisme, antisémitisme, eugénisme, aryanisme,…….).
En dépit des clauses du traité de Versailles – exploitant l'impuissance de la SDN et l'apathie (voire la lâcheté) des démocraties occidentales –, le "Führer" entreprend un réarmement massif et proclame ses désirs de revanche et de conquêtes territoriales… le fameux "Lebensraum", ("l'Espace-Vital") ! C'est d'abord l'annexion de l'Autriche ("Anschluß" - mars 1938) puis la Tchécoslovaquie (les Sudètes - septembre 1938) puis la Pologne dépecée et partagée avec l'URSS (Pacte Germano-Soviétique signé entre Ribbentrop et Molotov en 1939)………
Hitler veut redonner au peuple allemand le sentiment d'une dignité retrouvée. Il galvanise et fanatise les foules par ses discours populistes, emphatiques, incantatoires pour célébrer la supériorité de la race aryenne, pour glorifier la puissance, l'invincibilité de la "Grande Allemagne", pour exalter un IIIe Reich "qui durera 1000 ans" !!! En fait, ce régime totalitaire qui se donne pour devise : "Ein Volk, ein Reich, ein Führer" ("Un Peuple, un Empire, un Guide"), ne durera que 12 ans… très largement suffisant pour mettre l'Europe et le monde à feu et à sang et pour produire toutes les abominations nauséeuses que l'on sait.

En France, la classe politique se déchire entre ceux qui, conscients de la menace, souhaitent doter le pays d'une puissance militaire adaptée et des mouvements pacifistes qui s'opposent à tout armement… on ne veut pas "mourir pour Dantzig".
En 1938, Hitler fait peser une telle menace sur la Tchécoslovaquie (problèmes des Sudètes) que la guerre semble inévitable et imminente. Fin septembre 1938 une conférence censée régler pacifiquement ce problème, se tient à Munich. Elle réunit Daladier pour la France, Chamberlain pour le Royaume-Uni, Hitler pour l'Allemagne, Mussolini pour l'Italie. La France et le Royaume-Uni abandonnent lâchement leur allié tchécoslovaque et laissent carte blanche à Hitler qui peut annexer impunément la Région des Sudètes et même au-delà… C'en est fini de la Tchécoslovaquie !!! Contre toute attente, après une telle trahison, Chamberlain et Daladier sont accueillis en héros dans leur pays respectif… : "ils ont sauvé la paix" !!!
Outre-Channel, un certain Winston Churchill, qui n'est pas encore au pouvoir s'adresse au Premier Ministre Neville Chamberlain : "Vous aviez le choix entre la guerre et le déshonneur. Vous avez choisi le déshonneur, et vous aurez la guerre."
C'est depuis cet épisode peu glorieux qu'en France, le sobriquet de "munichois" est entré dans le jargon politique pour fustiger un politicien qui se… déballonne.
Et Hitler… pourquoi s'arrêterait-il en si bon chemin ? Le 1er septembre 1939 les troupes allemandes envahissent la Pologne. Cette fois, c'en est trop… le 3 septembre, la Grande-Bretagne et la France déclarent la guerre à l'Allemagne.

Commence alors "la Drôle de guerre" ("Sitzkrieg", "Guerre assise" de l'autre côté du Rhin) pendant laquelle il ne se passe rien, ou pas grand-chose… :
Dans les casemates de la ligne Maginot on enroule les bandes molletières, on astique les bons vieux "Lebel" et on chante bravement : "On ira pendre notre linge sur la Ligne Siegfried…", hymne patriotique du moment, repris en chœur par la France entière avec l'aide de Ray Ventura…
De l'autre côté, on assouplit le cuir des bottes par des "Pas de l'oie" martiaux, on lubrifie les chenilles des "Panzer" et on vibre aux accents survoltés d'un "Führer" en... furie !!!
Les soldats de la République sont sûrs de gagner puisque Paul Reynaud leur a dit : "Nous vaincrons parce que nous sommes les plus forts" (!) tandis que les soldats du Reich sont sûrs de ne pas perdre puisqu'ils ont un allié de poids : "Gott mit uns" ("Dieu avec nous") peut-on lire sur la boucle de leur ceinturon.
Drôle de guerre ou drôle de paix ? - Drôle d'ambiance en tout cas où l'on voit dans toutes les casernes des hommes, prêts à s'entre-tuer, écouter, avec la même sensibilité dans l'âme, la même chanson d'amour : "Wie einst Lili Marleen", "For you, Lili Marleen", "Nous deux, Lily Marlène",…

Le 10 mai 1940 les "Stuka" de la "Luftwaffe" mitraillent et bombardent derrière... la Ligne Maginot (tiens, on n'y avait pas pensé !) et les "Panzer" de la "Wehrmacht" contournent la même ligne en traversant la forêt des Ardennes (estimée infranchissable par l'État-major français)… c'est la "Percée de Sedan". A la "Sitzkrieg" succède la "Blitzkrieg" (la "Guerre éclair").
Malgré quelques faits d'armes héroïques – la contre-attaque d'un certain colonel de Gaulle à Montcornet (Aisne), le sacrifice du lieutenant Bourguignon et de ses 105 hommes au fort de Villy-Laferté (Ardennes), la résistance des Cadets de Saumur sur la Loire,… – la France s'effondre comme un château de carte. Il ne faudra que quelques semaines à la "Force mécanique" teutonne pour permettre à Adolphe Hitler et son Etat-major, tous impeccablement "engabardinés", de venir se faire tirer le portrait devant la Tour Eiffel !
Le gouvernement dirigé par Paul Reynaud s'est réfugié à Bordeaux. Celui-ci présente sa démission le 16 juin1940. Le 17 juin, le Président de la République Albert Lebrun nomme le Maréchal Pétain au poste de Président du Conseil (qui s'installera à Vichy). Dans une allocution radiodiffusée, le vieux Maréchal, d'une voix chevrotante et "le cœur serré", annonce qu'il fait "don de (sa) personne à la France" et qu'il faut "cesser le combat" et demander l'armistice… "dans l'honneur" (!). Le 18 juin de Gaulle (qui a gagné ses étoiles de général), en brocardant "des gouvernants de rencontre (qui) ont pu capituler...", lance à la B.B.C. de Londres son fameux Appel : "La France a perdu une bataille mais la France n'a pas perdu la guerre !..."
Nous sommes entrés de six mois dans les années 40… La IIIe République a vécu !... Et c'est une autre histoire qui commence…

Mais, me direz-vous, que vient donc faire cette trop longue tirade d'histoire sur une page destinée à faire sourire dans la plaisanterie et la légèreté ? Il est certain qu'un bon prof. m'aurait gratifié, à l'encre rouge, d'un cinglant "Hors sujet". Je plaide coupable mais l'occasion était trop belle et j'ai éprouvé la profonde envie de resituer cette fantaisie dans le souvenir et les souvenirs... d'un petit garçon de l'époque !

Dans l'attitude et le discours des grandes personnes, ce petit garçon percevait parfaitement l'ambiance troublée et incertaine de l'instant, l'angoisse au jour le jour et l'anxiété pour les lendemains. Mais, il ne comprenait pas tout…
Ce petit garçon ne comprenait pas vraiment pourquoi il voyait souvent perler quelques larmes sur le doux visage de sa jolie maman quand elle écoutait l'imposant poste de TSF installé sur le guéridon.
Ce petit garçon ne comprenait pas vraiment pourquoi son papa, d'habitude très présent, était soudain parti si loin et pendant si longtemps ("Les Grandes Vacances" comme il se plaisait à dire à son retour, cinq ans après !).
Ce petit garçon ne comprenait pas vraiment pourquoi il avait fallu, un jour, abandonner l'école, la maison et s'aventurer sur la route pour aller… nulle part. Il ne comprenait pas non plus pourquoi, au cours de ce misérable exode, il fallait se précipiter dans les fossés dès que retentissait le bruit strident des "Stuka" en piqué qui crachaient leur mitraille.

Ce petit garçon est devenu bien grand aujourd'hui et il a, depuis, compris beaucoup de choses… Mais, la question demeure, inexorable et à jamais sans réponse : POURQUOI ?!!!





Il est grand temps de revenir maintenant à notre sujet, le pastiche de la chanson de Georgius : Au Lycée Papillon consacré aux petites bêtes que je présente sur mon site : Les visiteurs du soir… et du matin (lien en fin de page).





Georgius (1891-1970) est un artiste qui a connu son heure de gloire pendant l'entre-deux-guerres. Il était, à la fois, écrivain, scénariste, comédien, chansonnier, chanteur… Véritable phénomène du music-hall, il était très connu du grand public par ses chansons qui étaient largement écoutées à la radio (on disait alors, la TSF) ou en 78-tours sur le phono. de la maison.

Bien entendu, il devait partager les ondes et la notoriété avec les grands noms de la chanson française de l'époque :
- Tino Rossi - venu de sa "Corse, île d'amour", il fait tomber en pamoison toutes les dames avec sa "Romance de Maître Pathelin" et son inénarrable "tchi... tchi".
- Jean Lumière - qui va à pas lents faire une prière dans "La petite église".
- Berthe Sylva - qui fait larmoyer dans les chaumières avec ses "Roses blanches".
- Mireille - qui se trémousse dans "Le petit chemin qui sent la noisette".
- Pils et Tabet - "Couchés dans le foin" avec la complicité de Mireille et Jean Nohain et sous l'insolence de ce petit oiseau qui chante au loin !!!
- Jean Sablon - "Vous qui passez sans me voir"… et peut-être même sans m'entendre !!!
- Fréhel - qui gouaille "La java bleue"… vous savez : celle qui ensorcelle !!!
- Armand Mestral - dont la voix profonde et chaude sert tellement bien "La chanson des blés d'or" quand le soir descend sur la terre et que le vent souffle sur la verte bruyère...
- Mistinguett - "C'est vrai" qu'elle s'rait pas Mistinguett sans ses "Belles gambettes"
- Rina Ketty - "J'attendrai…" et les "Sombreros et Mantilles"… Olé !!!
- Lucienne Boyer - qui supplie : "Parlez-moi d'amour" !... et qu'on lui dise des choses tendres.
- Réda Caire - "Je t'ai donné mon cœur" Alors…"Après toi, je n'aurai plus d'amour".
- André Pasdoc - qui égrene les doubles croches de la pathétique complainte du "Carillonneur de Brugge"
- Alibert - qui danse "Le plus beau des tangos du monde" dans son "Petit cabanon" pas plus grand qu'un mouchoir de poche.
- Maurice Chevalier - "Ma Pomme ! ", "Dans la vie faut pas s'en faire ! " et, en plus, "Si vous connaissiez (sa) pou…ou, ou, oule !... " et le Roi du macadam : "Prosper ! " youp la Boum !!!
- Charles Trenet - le "fou chantant" qui chante… qui chante soir et matin !…, qui nous emmène au bord de "La mer" et nous convie au rendez-vous entre le soleil et la lune… vraiment, "Y'a d'la joie ! " !!!...
- Joséphine Backer- la beauté noire, coqueluche du Tout-Paris, nous fait, avec l'accent, cette déclaration : "J'ai deux amours"…
- André Claveau - sait-il qu'en chantant "Cerisier rose et pommier blanc", il commet une belle hypallage de poète ?!
- La Môme Piaf - emportée par "La foule" et partagée entre "Milord" et son "Légionnaire" qui sentait bon le sable chaud !!!
- Ray Ventura et ses collégiens - "Qu'est-ce qu'on attend pour être heureux" puisque "Tout va très bien, Madame la Marquise"… et pourtant, ils ont très peur d'attraper la scarlatine !!!
- Fernandel - et... "Félicie, aussi" !!!!!……
- ………….

Bref ! On peut dire que le ci-devant Georgius poussait la chansonnette en fort belle compagnie… Aujourd'hui, on dirait des " people ".
Quelques titres de son vaste répertoire reviennent spontanément à l'oreille pour ceux qui ont connu cette époque : "La plus bath des javas.", "Quand les andouilles voleront…", "Ça, c'est d'la bagnole… (pour promener Mimi !...)", "En r'venant de la revue" et bien sûr le fameux "Au Lycée Papillon."… souvent repris aujourd'hui, en parodie, par la télévision.

La scène se passe au Lycée Papillon le jour de la visite de l'Inspecteur. Celui-ci interroge les potaches tous plus cancres les uns que les autres... lui-même se montrant d'ailleurs assez nul !!!
Pour rafraîchir les mémoires, voici le texte du premier couplet et du refrain de la version originale telle que la chantait Georgius.

- Élève Labélure ?...
- Présent !
- Vous êtes premier en histoir' de France ?
Eh bien, parlez-moi d'Vercingétorix
Quelle fut sa vie ? sa mort ? sa naissance ?
Répondez-moi bien ... et vous aurez dix.
- Monsieur l'Inspecteur,
Je sais tout ça par cœur.
Vercingétorix né sous Louis-Philippe
Battit les Chinois un soir à Ronc'vaux
C'est lui qui lança la mode des slips
Et mourut pour ça sur un échafaud.
- Le sujet est neuf,
Bravo, vous aurez neuf.


Refrain par le chœur :

On n'est pas des imbéciles
On a mêm' de l'instruction
Au Lycée Pa-pa...
Au Lycée Pa-pil...
Au Lycée Papillon.

...........................




Pour les besoins de cette parodie qui suit, la scène a été transposée de l'imaginaire Lycée Papillon au Collège Turenne de Sedan (rebaptisé Collège Tu... Tu... pour la circonstance). Ce collège, à cette époque, couvrait l'ensemble de la scolarité, depuis les tout petits en classe de 12ème jusqu'aux plus grands qui préparaient le baccalauréat (Sciences-ex., Math-élem., Philo.).





C'est un très bel établissement, au style d'inspiration haussmannienne, situé en plein centre de Sedan (08). J'ai eu l'honneur et le plaisir d'y faire mes… humanités. Sept années de ma vie à l'internat (austère, rigoureux et très studieux comme le voulait l'époque)… ça laisse forcément des traces dans la mémoire, dans l'âme, dans le cœur. Aussi suis-je un peu confus de l'avoir mêlé à cette dérision très irrévérencieuse. Mais ceci n'enlève rien au respect et à l'estime que je garde pour l'Institution et pour ceux qui furent mes Maîtres et à qui je dois beaucoup.

A la version originale de cette parodie, j'ai ajouté deux couplets !!! Toutes les vannes balancées lourdement dans les couplets font allusion à des sujets traités sérieusement sur mon site.

André ARTAUX






- Élève André ?....
- Présent !
- Dans l'art d' la macro vous êtes habile,
Et vos plaisant'ri's sont parfois subtiles.
Chantez nous alors votre ritournelle
Pour nous dire tout sur la coccinelle.
- Monsieur l'Inspecteur,
Je sais tout ça par cœur :
Quand la chrysalid' s'installe à la hâte,
La cocci. devient un bouc à sept pattes
Quand l'imago go, le pauvr' bouc lié (!)
Libère la guêpe qui l'antre avait. (!)
- Vous êt's un phénix,
Et vous méritez dix.

Refrain par le chœur :

On n'est pas des imbéciles
On est même très savants
Au Collège Tu… Tu…
Au Collège Tu… Tu…
A Turenne de Sedan.



- Élève Antonin ?...
- Présent !
- Mais est-ce bien vous ? Ah je vois : c'est Toine (!)
Alors répondez aux questions idoines.
Vous qui savez tout, tout sur la dorure,
Peut-on composter même des ordures ?
- Monsieur l'Inspecteur,
Je sais tout ça par cœur :
Tout décomposer ? Oui pour le gars Zon (!)
Qu'on poste (!) ou qu'on met dans les plantations.
Mais pour une "ordure", c'est pas du coton.
C'est beaucoup plus dur… surtout s'il est con (!)
- Le sujet est bath,
Je mets sept points d'impact.

Refrain par le chœur :

On n'est pas des imbéciles
On est même très savants
Au Collège Tu… Tu…
Au Collège Tu… Tu…
A Turenne de Sedan.



- Élève le Sire Fe ?...
- Présent !...
- On me dit de vous, qu'en vol stationnaire,
Vous êtes plutôt extraordinaire.
Mais le grand public vous botte les fesses,
Montrez nous alors vos lettr's de noblesse.
- Monsieur l'Inspecteur,
Je sais tout ça par cœur :
Vous avez la chanc' d'm'avoir sous la main,
Prenez donc un' guêp' dans votre autre main.
Vous serrez un peu…, si vous êt's malin,
Vous saurez me dir' votr' meilleur butin !
- Je me… pique au jeu,
Et vous donn' huit… pas mieux !...

Refrain par le chœur :

On n'est pas des imbéciles
On est même très savants
Au Collège Tu… Tu…
Au Collège Tu… Tu…
A Turenne de Sedan.






- Élève Albert ?...
- Présent !....
- Vous qui étudiez l' sit' d' vot' beau frère,
Montrez nous sitôt qu' vous n'hésitez guère
Pour parler du cycl' qu' l'insecte accomplit,
Depuis sa naissanc', comment il grandit ?
- Monsieur l'Inspecteur,
Je sais tout ça par cœur :
La larv' n'a pas d' cycl' car ell' marche à pied,
Ell' roule en cocon sans jamais dévier.
Quand un' " nymph' " re-mue en faisant du stop,
J'ouvre ma Twingo si elle est top…top !
- Vous êt's un coquin
Mais vous méritez vingt.

Refrain par le chœur :

On n'est pas des imbéciles
On est même très savants
Au Collège Tu… Tu…
Au Collège Tu… Tu…
A Turenne de Sedan.




- Elève Ali Bidault (!)
- Présent !....
- Vous êtes calé sur les petit's bêtes,
Dites-nous leurs mœurs, leur sexualité ;
Comment elles s'y prennent pour conter fleurette ?
Racontez-nous tout sans trivialité.
- Monsieur l'Inspecteur,
Je sais tout ça par cœur :
C'est la p'tit' bébête qui monte, qui monte
Mais pour les détails, j' mets un carré blanc.
Et pourtant, Monsieur, faut pas avoir honte
Puisque c'est comm' ça qu'on fait les enfants !
- J' suis baba... Ali, (!)
Je vous mets douze et d'mi !

Refrain par le chœur :

On n'est pas des imbéciles
On est même très savants
Au Collège Tu… Tu…
Au Collège Tu… Tu…
A Turenne de Sedan.




- Élève Lili Belhule ?
- Présente !....
- Vous êtes premièr' en mythologie
Et vous savez tout sur l'antiquité.
Parlez-nous des sphinx, de leurs facéties,
Si y a pas d'énigm's, vous s'rez bien notée.
- Monsieur l'Inspecteur,
Je sais tout ça par cœur :
Le sphinx de Gizeh s'est cassé le nez
En voulant monter sur la pyramide.
Et le sphinx de Thèb's, s'est un peu... trompé (!)
En volant de Grèc' jusqu'à la Gay-pride !
- Lili, c'est pas beau,
Vous avez un zéro !

Refrain par le chœur :

On n'est pas des imbéciles
On est même très savants
Au Collège Tu… Tu…
Au Collège Tu… Tu…
A Turenne de Sedan.
(Bis)





Merci à vous qui avez pris le temps de lire cette page hétéroclite faite de chapitres un peu trop sérieux et de plaisanteries un peu trop faciles. Vous ai-je intéressés... un peu, vous ai-je déridés... un peu, vous ai-je ennuyés... beaucoup ???... Vous pouvez me le faire savoir en vous exprimant sur le Livre d'Or de mon site (ci-dessous).
Je vous serais également reconnaissant de bien vouloir me communiquer les erreurs, les anachronismes que vous auriez pu relever dans les données historiques.










LIENS VERS MON SITE:

- Les visiteurs du soir... et du matin (Version V6) – http://ddbrug.free.fr
- Intruders (le même en anglais mais limité à la version V5) – http://ddbrugen.free.fr

PAGES ANNEXES ACTIVES:

- Au Lycée Papillon (Parodie) – http://ddbrug.free.fr/lycee-papillon (Nouvelle version)
- Sonnet (Petit sonnet pour "Datu" et "Brugma") – http://ddbrug.free.fr/sonnet
- Arcachon-2 – http://ddbrug.free.fr/arcachon-2
- La terrine de Saint André – http://ddbrug.free.fr/terrine
- Saint-Nicolas – http://ddbrug.free.fr/saint-nicolas

PAGES ANNEXES PAS ENCORE ACTIVES:

- Le muguet – Très prochainement
- Les brugmansias et daturas – en projet
- Ma collection de tomates – en construction
- Création d'une nouvelle tomate – en construction
- La cancoillotte – en projet
- Fabrication d'un flash annulaire – en projet

ARTS, MUSIQUE, HISTOIRE,...:

Peinture :
– Bastien-Lepage
– en projet
– Petites histoires des grands tableaux – en projet

Musique :
– La valse dans la musique classique
– en projet
– Musique sacrée : les "Stabat Mater" du XIIIe s. à nos jours – en projet.

Histoire :
– Montmédy : "57 jours de gloire"
– en construction.